Comment cacher ma poitrine ?

Vêtements autres que le binder

Le binder n’est pas forcément accessible facilement. On en trouve quasi exclusivement sur des boutiques spécialisées en ligne. Ainsi, en fonction de votre tour de poitrine, d’autres techniques peuvent être utilisées en complément, en attendant de recevoir un binder ou en substitution.

  • la brassière de sport
  • t-shirt ample + chemise ouverte
  • pull ample

Le scotch ou les Trans Tapes

Il est possible d’aplatir et de maintenir ses seins en arrière avec des bandes adhésives. Cette technique a l’avantage d’être plus discrète et plus confortable qu’un binder pour les côtes. Elle est cependant extrêmement agressive pour la peau (particulièrement pour les tétons qui sont des zones très sensibles). Si nous vous conseillons de vous tourner dans la mesure du possible vers des marques de bandes adhésives faites pour la peau (comme Trans Tapes ), cette technique ne conviendra pas à tout le monde, en fonction de la sensibilité de votre peau.

Le binder

Le binder n’est pas un vêtement anodin. Il n’est en effet pas sans risques pour la santé si certaines précautions ne sont pas prises.

Le port du binder comprime vos côtes et limite votre volume respiratoire : il n’est pas propice du tout à la pratique sportive. Il est important de limiter les trop gros efforts physiques quand vous en portez.

Les site spécialisées (voir partie « liens externes ») proposent des grilles de mensurations pour trouver un binder à sa taille. Utilisez-les et prenez la taille au dessus si vous avez êtes entre deux catégories. Il est inutile de prendre un binder de la taille en dessous dans l’espoir qu’il comprimera mieux. Si vous prenez une taille trop petite, vous risquez :

  • un malaise, surtout s’il fait chaud
  • des problèmes de digestion
  • un déplacement osseux (surtout si vous n’avez pas fini votre croissance)
  • des lésions internes
  • des côtes cassées.

Porter un binder tous les jours sur une période assez longue va avoir un impact négatif sur la peau et contribuer à déformer la poitrine, en particulier si vous avez un volume important à cet endroit. Certes, à terme le placement sous le binder sera facilité, mais cela pourra aussi impacter la qualité de la peau et donc le rendu opératoire d’une mammectomie si vous souhaitez en faire une.

Pour limiter ces risques, il est conseillé de ne pas porter un binder la nuit et/ou plus de 8 heures d’affilée.

Les bandages médicaux

Très représentés dans les films traitant de transmasculinité, les bandages médicaux (comme tout autre type de tissu) serrés autour des côtes dans le but d’aplatir la poiture sont extrêmement déconseillés voire dangereux car ils présentent les mêmes risques que le binder (inconfort respiratoire, dommage au niveau des côtes).

Pour les personnes transféminines

Tous ces conseils peuvent s’appliquer de la même manière aux personnes ayant eu recours à un traitement hormonal féminisant ou une augmentation mammaire.

Le port d’un binder ou de tissus trop serrés peut cependant avoir des conséquences négatives sur le développement mammaire si la pousse est toujours en cours.

Liens externes

Sites spécialisés dans les binders :

  • BWYA (marque française)
  • Lio (marque française)
  • gc2b (marque états-unienne)
  • Underworks (marque états-unienne)

Si vous avez une morphologie qui ne rentre pas dans les grilles de ces sites (par exemple un tour de poitrine important par rapport à votre tour de torse), il existe des patrons de binder à faire soi-même et à adapter à vos mensurations. N’hésitez pas à interroger les vendeurs sur les modèles sur-mesure.

Autres ressources sur le binding :

[article en cours d’écriture, sources à ajouter]

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Documentation

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