Où trouver des praticiens safes ?
Soyons honnête, la plupart des praticiens (psy, endocrinologues, généralistes, gynécologues…) sont peu ou pas formés à recevoir des patient·es trans et non-binaire. Ou bien leur formation remonte à une autre époque.
Dans ce contexte, plusieurs options s’offrent à vous :
- Les planning familiaux de votre ville peuvent délivrer une ordonnance.
- Les associations de votre région, qui ont toujours de bonnes adresses à conseiller.
- La carte de Fransgenre qui collecte des adresses, sourcé par leur communauté, à demander par mail ou via leurs réseaux sociaux
- La BDDTrans (base de données trans), un site qui réunit une liste de praticiens ayant eu des patients trans. C’est pas toujours à jour, mais ça peut aider.
- Poser la question sur les réseaux sociaux, ou sur des groupes d’entraide et d’auto-support
- Compter sur la chance, et prendre contact avec plusieurs praticiens avant de décider lequel vous suivra dans votre transition.
Si vous êtes Belge en région flamande : le site Info Transgenre lancé par le gouvernement belge propose une carte de praticiens.
Si vous êtes en Suisse : le site Agnodice propose une liste de praticiens.
Partage public de noms de médecins
Les médecins transfriendly étant rares, surtout hors des grandes villes, il peut vite arriver qu’un praticien soit submergé par l’afflux de nouveaux patients trans, car son adresse aura été diffusée rapidement.
Le risque, c’est que ces médecins n’auront peut-être pas envie que l’information soit rendue publique. Ou bien qu’ils ne soient pas à l’aise avec le fait de suivre en majorité des personnes trans, parce que ce n’est pas leur spécialité à la base par exemple.
En conséquence de quoi ils pourraient décider simplement d’arrêter de faire des suivis de traitements pour les personnes trans.
Préférez ainsi échanger des noms en message privé par exemple, uniquement à des personnes de confiance, et si possible après l’accord du dit-médecin.