J’ai 24 ans, j’ai une BTS dans la métallurgie, j’ai travaillé 5ans dans ce milieu en tant que contrôleuse qualité.
Je fait mon coming out après de mes proches depuis le début du mois de mai, et on a récupérer les informations nécessaires pour commencer la transition.
Racontez votre parcours jusqu’à comprendre que vous étiez trans. Comment l’avez-vous compris ?
J’ai « compris » que j’étais trans des la pré-puberté, je me sentais pas à l’aise dans mon corps, mais je me suis toujours dis que ça pouvait pas être ça, ou que c’était juste de passage. Lorsque j’ai commencé à partir étudier loin de mes parents, j’ai commencé à plus acheté des vêtements féminin que masculin, à regarder comment se maquiller, me faire les ongles, je me suis acheté des faux seins, voir me travestir en soirée lors de soirée déguisée.
Je m’en suis vraiment rendu compte il y a 6 mois environ quand j’ai commencé à suivre une personne sur Twitter qui commençais son traitement hormonal et je me suis dis « c’est ça que je veux enfaîte ».
Quelles ont été vos inquiétudes ? Comment les avez vous surmontées ?
Je me suis inquiétée d’abord du regard des autres, de comment j’allais faire, es-ce que c’est normal, si j’étais pas malade, si finalement c’est une idée pour cacher mon désespoir (car je suis dépressive).
J’ai donc lu, beaucoup, j’ai rejoins des communautés de trans, j’ai parlé avec des gens de ça. J’ai pris ensuite un rendez vous avec un Sexologue qui est transfriendly et je lui ai tout expliqué. Il m’a dis d’en parler avec mes proches, vraiment le cercle le plus proche possible, pour qu’ils puissent m’aider, dans leur possible à traverser cette épreuve.
J’ai donc fait mon coming out, aujourd’hui, à une quinzaine de personnes, des personnes avec qui je suis vraiment proche ou des gens de la commu LGBT. Et ça fait un bien fou, en si peu de temps des amis me parle déjà au féminin, et on adopté mon nouveau nom, Maxyne.
Comment se sont déroulés vos coming-outs ? Si vous ne l’avez pas (encore) fait, pourquoi ?
Mon coming out a eu des réactions toutes différentes, suivant les personnes. Je vais prendre les deux cas les plus extrêmes que j’ai eu.
Ma meilleure amie, quand je lui ai annoncé, m’a dis qu’elle comprenait pas pourquoi je lui avais pas dis avant car pour elle, ça lui crever les yeux. En seulement quelques jours mon deadname était effacé de nos discussions et elle me parlait au féminin, elle est toujours là pour moi et me soutiens dans tous ce que je fais. Elle m’a même refilé quelques fringues et astuces.
Ma mère, quand je lui ai annoncé, est tombé en larme, ça l’a détruit, et elle m’a dis y’a pas longtemps que j’avais tué son fils, que j’allais être une personne entre la famille et une étrangère car c’est une personne qu’elle n’a jamais vu et connu auparavant. Je suis toujours son fils à l’heure actuel et je n’ose pas m’habillé autrement qu’en mec devant mes parents à cause de ça. J’y vais petit à petit, mais ça fait toujours mal de l’entendre me parler au masculin et ne pas parler de ma dysphorie de peur qu’elle ne repleure.
Racontez quelles sont les personnes qui vous ont aidées durant votre transition.
Tout d’abord ma meilleure amie, comme j’ai dis elle a été et sera toujours là pour moi et elle m’aide tellement à me remettre les idées en place.
Ensuite le sexologue que j’ai rencontré, car il a pu mettre des mots sur mes sentiments et m’aiguiller dans la bonne direction, me donner des contacts et prendre régulièrement des nouvelles tant que je n’ai pas vu un psychiatre pour le début de la « transformation ».
Les communautés que je fréquente en général, trans et speedrun, car les gens sont toujours la pour t’écouter et essayer de te remonter le morale, de plus la communauté trans peut te donner des réponses que tu trouveras pas sur internet et sans avoir à prendre un rendez vous chez un spécialiste.
Avoir des gens autour de soi est obligatoire, pour moi, lors de décision aussi grande.
Comment se passe votre transition ? Est-ce que ça valait le coup ? Est-ce le résultat auquel vous vous attendiez ?
Pour le moment je suis en début de transition, mais ça enlève un poids d’en parler et on se sent beaucoup mieux dans sa tête et ses chaussures. Je me sens moins complexée de parler de maquillage ou d’avoir les ongles fait en public, le regard des autres et là, oui, mais au fond de toi c’est ça que tu veux alors tu te sens tellement libérée.
J’ai fait 2 jours complets en femme pour le moment et je peux dire que j’ai passé des journées superbes.
Racontez un moment très fort de votre transition
Lors de ma premier sortie en tant que femme, j’ai été dans une soirée avec des amis qui été pas au courant, et la seule réflexion que j’ai eu a été « tu es magnifique ma belle » et ce n’était pas ironique. J’en ai pleuré de joie, ça libère tellement.
Un conseil à donner pour une personne trans qui voudrait se lancer ?
Parle à des gens du milieu, documente toi sur la dysphorie, rejoins des communauté transgenre pour parler avec des gens qui le vivent au jour le jour, et parles en à ton entourage, la transphobie existe oui, mais si ces personnes te juge par ton identité sexuelle, elles ne te méritent pas.